« Jean qui rit, Jean qui pleure » cette expression me colle à la peau depuis ma plus tendre enfance. Ma petite maman me disait souvent ça et aujourd’hui elle pourrait encore me le dire…
Hier soir, je me prépare à éplucher nos fichiers photos afin de trouver THE photo pour notre faire part. Au fil des mois et des années je regarde mon neveu et ma nièce grandir, les soirées entre potes, les noël en famille, les anniversaires et au milieu de ces fêtes se trouvent les photos de mon ventre, celle du choupi couple respirant le bonheur, le sourire jusqu’aux oreilles. Je regarde ces photos, je les aime et je les hais à la fois. Ces photos, la seule preuve visuelle du passage de notre fille dans mon ventre. Ce bonheur de presque 9 mois qui me fait souffrir depuis plus de 2 ans. J’ai l’impression d’avoir évoluer ces derniers temps, j’appréhende moins de voir les nouveaux nés, j’arrive à regarder les photos des bébés de mes amis avec un petit sourire sauf que la réalité a repris le dessus et la vie me fait encore un gros fuck en l’espace d’une soirée.
Ma fille, mon bébé, mon miracle, ma petite Elsa, tu me manques tellement…
Le mariage est pour le moment un exutoire, une façon de me voiler la face, pour ne pas penser, ne pas espérer, ne pas rêver à une vie de parents…Nos projets d’avenir en tant que parents sont aux antipodes, l’adoption se dessine gentiment dans ma tête et le miracle dans celle de choupinet…