Il y a des douleurs de vie qui ne s’oublient pas, celles qui vous torturent ou vous bouffent de l’intérieur.
Il y a 9 ans le téléphone sonnait, il y a 9 ans mon cœur s’est brisé. Je me souviens de cette déchirure, de ce mal qui m’a envahit lorsque j’ai entendu que ma p’tite maman, ma p’tite moune s’était envolé. On nous avait donné un délai d’un an, un an … ce fût un mois… Pas le temps de dire les choses que j’avais sur le cœur, trop tard, le lit est vide, le cercueil t’a accueilli, maudit crabe ! Tu t’es battu tant d’année, tu étais forte, tellement forte que j’étais persuadé que c’était toi qui gagnerait.
Ses câlins, ses conseils me manquent, j’aimerais me blottir prêt d’elle comme avant, pour sentir son amour. J’aimerais qu’elle soit là pour qu’elle partage notre projet, elle voulait tellement être grand-mère. Aujourd’hui j’ai le vide d’elle, les souvenirs sont là toujours intactes, son odeur, sa voix… j’aimerais avoir un crédit d’une heure pour lui dire à quel point je l’aime et à quel point elle a était une maman, une confidente en or.